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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 22:13

Il n’y a qu’une seule route d’une trentaine de kilomètres qui entoure l’ile, sans feux rouges ni carrefours…

On peut y aller en taxi, les prix pratiqués sont en fonction de la tête du client et aussi de l’humeur du chauffeur. Il faut compter environ 2000 francs pacifiques pour un simple trajet, alors le moyen le plus économique c’est le stop.
C’était la première fois de ma vie que je faisais du stop et ici ça marche très facilement, j’aime beaucoup.
Cela permet de faire des rencontres avec les locaux qui habitent ici ou qui comme moi travaillent dans l’un des 17 hôtels de Bora. Parfois ils parlent, parfois non mais à première vue les gens sont plutôt
sympa ici. Tout le monde s’est déjà croisé ou se connaît, ça parle beaucoup alors un nouveau ça se repère vite ! Ils m’abordent souvent ainsi : « t’es nouveau toi ?»

16 kilomètres de route cabossée et 25 minutes dans le meilleurs des cas je me retrouve à la ville Vaitape, et on peut dire que ça change de Paris ! Deux hypermarchés, une gendarmerie, trois banques, quelques commerces pour les nombreux touristes, la poste, une caserne (plutôt un parking) de pompiers et des églises de toutes sortes ; du lendemain et du surlendemain.
Il y a bien sûr aussi le centre de plongée….

Le 15 novembre je suis allé faire un baptême de plongée sur le site de « Té pou » à l’extérieur du lagon. La météo était très mauvaise, car il y avait un temps orageux, cela avait rendu le trajet
mouvementé… mais j’étais trop impatient d’aller à l’eau.
Une fois sur place, nous avons reçu quelques instructions de sécurité avec notre matériel, et c’était parti !

Une quarantaine de minutes de bonheur, et de déconnection totale avec la terre…
Tranquillité, légèreté, on se sent libre avec comme seul bruit celui du détendeur et de l’air que l’on expire qui remonte à la surface. On ne dérange pas les poissons, ils sont là et nous observent, on pourrait presque en toucher quelques uns. Les plus petits n’ont vraiment pas froid aux yeux, ils viennent manger du pain dans votre main, tandis que les requins et les murènes, plus gros, sont plus craintifs dans cette période de reproduction et ne s’approchent pas trop de nous. Mais l’eau est tellement claire que l’on peut bien les observer. 60 bars, Il faut déjà remonter, penser à faire son premier palier de sécurité c'est-à-dire s’arrêter quelques minutes à quatre mètres environs. Gilet gonflé et retour à la surface…
C’était trop court, j’y retournerai vite c’est décidé !

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 02:42


l'espace cuisine



Le salon



La mezzanine avec ma chambre



La terrasse
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 20:10


ma deuxième coco!



la porte de mon faré

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 20:00

Nous sommes le 7 novembre, voilà déjà trois semaines et 56 piqûres de moustiques que je suis arrivé.

 

Il s’est déjà passé pas mal de choses mais je n’avais pas vraiment envie de réfléchir, il fait beau tout le temps et ça rend « Fiu » c'est-à-dire paresseux… ce qui explique le décalage de mes articles.
Le rythme ici, c’est, pas trop vite ! Je prends mon temps pour découvrir les lieux.

 

En arrivant j’ai donc rencontré le Drh, qui me fit faire un tour rapide du Resort en club car, et me présenta mon appartement ainsi que mes colocataires.
Une jeune femme travaillant au SPA qui vient de Bali et un butler Chinois.
Mais c’est un couple (dommage) ! gentille ma foi mais pas très maniaque alors j’ai vite changé…
Ca sentait le poulet au gingembre et autres chinoiseries tout le temps !

 

 

Désormais j’ai déjà (encore) déménagé pas très loin de là et je suis logé seul pour le moment !
Mon Faré (maison en tahitien) est recouvert de  feuilles de pandanus tressées, ce qui est très répandu en Polynésie.
Environ 50 m2 cuisine, salle de bain, mezzanine avec poutres apparentes bref sympa…
Je n’ose pas imaginer le loyer de ce même bien à Paris… (Ils sont fous) mais ici c’est gratuit.
Je suis le voisin d’un autre Blogueur/branleur de Bora, Fred pour ne pas le citer à qui je dois les quelques infos qui m’ont aidé à venir jusqu’ici ! (son blog est vraiment complet)
Il y a encore 3 mois lorsque j’étais à Paris il m’indiquait ce que j’avais à mettre dans mes bagages et aujourd’hui c’est mon voisin !
Tout ça pour dire que le monde est petit !
Il y a aussi une petite terrasse et côté  jardin plein de spécimens : il y a des papayes (je n’aime pas trop ça), des bananes, des cocos ainsi qu’une ribambelle de plantes différentes telles que les hibiscus ou les tiares. Alors quand ce n’est pas ma poubelle qui moisit au soleil ça sent bon !
Pour les noix de coco, quand on a pas le truc pour les ouvrir, on en met partout ! Je crois que j’ai mis au moins un quart d’heure la première fois, alors qu’il suffit de taper au bon endroit.
A ma grande surprise le lait est frais et ressemble à de l’eau sucrée.
Le petit européen qui débarque de sa ville connaissait pas tout ça !



A voir : http://fred-canada.over-blog.com/ (très complet)

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 02:01
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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 01:24

 

    La première fois que j’ai entendu parler de Bora, je ne savais même pas où ça se trouvait. 

Nous cherchions où partir en vacances avec ma copine de l’époque et nous sommes allés à l’agence du Club Med chercher quelques infos.
Dans leur magazine je suis tombé sur Bora-Bora et les photos donnaient envie mais les tarifs hors de mes moyens m’ont rapidement fait changer d’avis.
C’était il y a environ deux ans et je me souviens m’être dit que le meilleur moyen, serait d’aller y travailler.
L’idée est restée en suspend jusqu’à il y a quelques mois lorsque que je suis tombé sur une annonce de recrutement du St Régis.
 
 
C’est l’histoire d’un mec de Strasbourg qui décide de partir travailler à Bora-Bora.
 
Sept repas, quatre films et 18700 kms plus tard, J’y suis !
Une des îles Sous-le-Vent magnifique perdue au milieu du Pacifique…
 
Je suis donc arrivé le samedi 18 octobre, après un long voyage d’une quarantaine d’heures. J’étais malade durant tout le voyage et je suis arrivé à Papeete à 22h30 dans un état plutôt lamEntable,
A la descente de l’avion, sur le tarmac de cet aéroport très rustique de Faa’a, des musiciens, que je pouvais à peine entendre, jouaient du hukulélé. De belles Vahinés distribuaient à chaque passager, des fleurs de Tiaré, l’emblème local.  
Ici j’ai dû attendre jusqu’au matin l’avion suivant.
J’y ai fait une première rencontre, un homme qui semblait bien seul dégustant quelques Hinano (la bière locale) afin d’oublier le chagrin dû au retour de sa fille en métropole…
C'est un « Popa » comme moi, un blanc, ou plutôt quelqu’un qui a la peau qui rougit au soleil, comme disent les Tahitiens. Il vit à Tahiti depuis déjà 4 ans , et semble bien désabusé, de par son métier d’avocat.
Celui-ci me prévient de la difficulté d’intégration en Polynésie, d’histoires de blancs assassinés par des bronzés ivres, de culture locale plutôt « primaire » de pauvreté…
Ça ne me fait pas peur, pour une fois, je passe de l’autre côté, et tant pis si je suis victime de racisme! Je vais à Bora ! ou plutôt BORA en roulant les R.
A 5h45, mon avion décolle pour 45 minutes de « voyage »… ce n’est plus très long ! la grippe me faisait  trembloter dans l’avion alors qu’il devait faire 20 degrés…
Lever de soleil au dessus de ce climat tropical qui dès ma sortie de l’ATR70 me saisit, humide et chaud… en partant de Strasbourg il faisait peut-être 5 à 7 degrés alors qu’ici j’ai vite compris que je ne toucherais pas souvent aux 3 pulls et 3 pantalons dans ma valise…
 
C’est une destination à touristes ici, l’aérodrome, construit par l'armée américaine durant la guerre ressemble désormais à une agence de voyage constituée de plusieurs petites maisonnettes, au nombre impressionnant chacune au nom d’un hôtel.
Des « pilotes » c’est comme ça qu’on les appelle ici, attendent bien sagement que leurs clients arrivent…
Celui du St Régis m'a donc ramené vers l'hôtel situé sur le « motu » (le barrière de corail qui entoure l’île) à une dizaine de minutes en bateau.
 
Je me souviens que ce jour là fut complètement dingue j’étais enfin à Bora ! Le Mont Otemanu, haut de sept cent mètres, que j’avais beaucoup vu en photo se dressait là devant moi bien réel !
Le lagon d’un bleu turquoise que je n’avais encore jamais vu m’éblouissait .
Impressionnant !

 

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